Votre plan de charge à trois ans est plein. Comment allez-vous tout mener de front ? Il ne l’est jamais totalement, on garde toujours un peu de place. Entre le régionalisme et la délocalisation, il faut savoir raisonner. Je préfère prendre 5 bateaux dont 2 en sous-traitance en Pologne et garantir l’emploi ici, plutôt que ne rien avoir. A Concarneau, en comptant les sous-traitants, l’activité contribue à maintenir 1 000 emplois. C’est pour cela que je milite pour le développement d’un pôle naval en Bretagne sud, sur un axe Concarneau-Lorient, car il y existe un écosystème marin. Nous travaillons aussi avec Navtis (Brest), qui a repris Leroux et Lotz Timolor à Lorient. On répare donc à Lorient depuis avril 2015, à Keroman. Et cet été, on y a débuté la construction d’une barge pour le Maroc. Les développements les plus prometteurs aujourd’hui sont les navires de la Défense, pour la France ou l’export et les navires d’armateurs privés. Mais je travaille déjà à la question : et après, dans trois ans ?
_ Découvrez la suite en commandant le Palmarès : http://www.bretagne-economique.com/hors-serie/palmares-des-entreprises/
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