« Ces décisions, prises dans l’intérêt de tous, reflètent notre volonté de protéger nos activités et nos équipes. Depuis le Covid et la crise ukrainienne, nous avons vu flamber le coût des matières premières et n’avons jamais retrouvé nos niveaux de marge historique sur l’activité industrielle. Nous avons mis en place de nombreux investissements au sein de notre usine pour rester compétitifs, mais cela reste très insuffisant pour garantir l’équilibre économique du groupe sans mettre en danger notre filiale distribution et nos 300 salariés. Le placement en redressement judiciaire de la branche industrielle vise donc à protéger le cœur de nos métiers, tout en assurant la continuité des activités. La procédure de sauvegarde pour La Trinitaine Distribution est une mesure de prudence, qui nous permettra de poursuivre notre croissance en toute sérénité. Nous restons mobilisés pour préserver notre savoir-faire et notre relation de confiance avec nos clients, aux côtés de nos collaborateurs« , déclare Yann Petit, président du Groupe La Trinitaine.
Flambée des coûts de production
Dans un communiqué publié ce lundi 20 octobre, la direction annonce l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire pour sa filiale industrielle. Spécialisée dans la fabrication de pâtisseries industrielles, la filiale « Biscuiterie La Trinitaine » travaille principalement pour la grande distribution française et internationale sous marques distributeurs « MDD » (90% des volumes de l’usine située à Saint-Philibert, dans le Morbihan). Depuis plusieurs années « [nous subissons] une pression concurrentielle et une flambée des coûts de production (matières premières, énergie, salaires…etc.) qui n’ont jamais pu être répercutés aux clients GMS », précise le communiqué.
Parallèlement, la filiale « La Trinitaine Distribution » et son réseau de 48 boutiques principalement basées
sur le Grand Ouest, « bien que saine financièrement et opérationnellement », fait l’objet d’une procédure de sauvegarde préventive. « Cette mesure proactive vise à la préserver de tout risque de contamination lié aux difficultés de la filiale industrielle, et à garantir la continuité de son développement« , conclut le groupe.
