C’est encourageant. En février, la bonne dynamique du secteur industriel breton se confirme, portée par une forte reprise de la demande étrangère. La relance des livraisons a permis de réduire les stocks de produits finis. Si l’évolution est plus dynamique en Bretagne qu’au niveau national, elle reste très contrastée selon les filières. En effet, le secteur reste porté par l’agroalimentaire et les équipements électriques et électroniques. À l’inverse, conformément aux dernières prévisions, l’activité des matériels de transport et des produits en caoutchouc s’est fortement dégradée. Au global, même s’ils se renforcent, les carnets de commandes sont toujours jugés insuffisants.
Dans les services marchands l’évolution de l’activité demeure également favorable. Il est à noter que les trésoreries des entreprises sont en partie consolidées par une augmentation des tarifs pratiqués. Celle-ci est cependant moins marquée en février. Ce sont les activités spécialisées scientifiques et techniques qui tirent le secteur, tandis que les transports routiers sont en repli depuis le 4ème trimestre 2023.
Dans le bâtiment l’activité est restée stable . Pour autant les incertitudes persistent en raison du niveau jugé insuffisant des carnets de commandes. Les effectifs ont, par conséquent, été ajustés à la baisse. Le secteur anticipe une nouvelle dégradation de son activité en mars.
« Sur la base des résultats de l’enquête, complétés par d’autres indicateurs, nous estimons que le PIB progresserait au premier trimestre 2024 (de l’ordre de + 0,2 %), après une légère hausse au quatrième trimestre 2023 », conclut la Banque de France en Bretagne, alors que le difficultés de recrutement persistent