Compétences

Claudine Hurman, nouvelle directrice régionale Banque de France en Bretagne

Elle a pris ses fonctions le 3 mars dernier à Rennes. Claudine Hurman est la nouvelle directrice régionale de la Banque de France en Bretagne. Avec plus de 30 ans d’expérience au sein de l’institution, elle remplace à ce poste Hervé Mattei qui a fait valoir ses droits à la retraite.  
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Claudine Hurman a pris ses nouvelles fonctions de directrice régionale à la Banque de France le 3 mars dernier

Diplômée de l’EDHEC et de la London School of Economics and Political Science, Claudine Hurman est également diplômée de l’Institut d’Experts Comptables britanniques (ICAEW, Institute of Chartered Accountants in England & Wales) et titulaire d’une licence d’Anglais en littérature. Avant de rentrer à la Banque de France, elle a travaillé dans le domaine de l’audit, chez KPMG au Royaume-Uni (Londres) et en France (Paris et Lille).

 

C’est en 1994 que Claudine Hurman démarre son parcours au sein de l’institution bancaire où elle occupe, jusqu’en 2003 , différents postes de manager dans le réseau des succursales (Beauvais, Chartres, Neuilly-sur-Seine puis Nanterre-La Défense). Elle rejoint ensuite l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), en tant que  contrôleur prudentiel des établissements de crédit spécialisés, Responsable de Section puis Adjointe au Chef de Service de contrôle des banques étrangères hors Espace Économique Européen.

 

En 2009, Claudine Hurman est nommée Cheffe de Service au Siège de la Banque de France à Paris, à la Direction Générale de la Stabilité Financière et des Opérations, où elle dirige jusqu’en 2013 le Service en charge du contrôle comptable des opérations de marchés financiers, des réserves de change et de la valorisation des OPCVM. Elle devient ensuite Cheffe du Service d’Études et de Surveillance des infrastructures de marché et des systèmes de paiement, dans la même Direction Générale.

 

30 ans d’expérience au sein de la Banque de France

En 2018, elle rejoint Nantes et devient Adjointe au Directeur Régional des Pays de la Loire puis, Angers en 2020, où elle occupe le poste de directrice départementale de la Banque en Maine-et-Loire. En 2021, retour au siège, à la Direction Générale de la Stabilité Financière pour piloter la Direction de l’Innovation et des Infrastructures des Marchés Financiers.  Entre juillet 2021 et février 2025, elle pilote les domaines de la surveillance des infrastructures de marché (chambres de compensation, systèmes de paiement, dépositaires centraux de titres), la cyber résilience de la Place avec notamment l’exercice G7 piloté en 2024 par la Banque de France, la feuille de route du G20 sur les paiements transfrontières, les travaux sur la réglementation des crypto-actifs, en lien avec l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution et l’Autorité des marchés financiers.

 

Durant, ces 4 derniers années, Claudine Hurman dirige également les travaux de la Banque de France en matière de monnaie numérique de banque centrale de gros (expérimentations internationales avec les centres d’innovation de la Banque des Règlements Internationaux et travaux exploratoires de l’Eurosystème pour le règlement en monnaie de banque centrale de gros de transactions portant sur des actifs tokénisés). Désormais directrice de la  Banque de France en Bretagne, Claudine Hurman pilote un réseau de cinq implantations employant 170 collaborateurs.

 



Les  tendance de la Banque de France pour le mois de février 2025

En février,les prix des matières premières et des produits finis ainsi que les trésoreries sont restés stables. De même, les effectifs se sont maintenus. Alors que la production industrielle bretonne s’est stabilisée,  le marché intérieur s’est contracté et les carnets de commandes sont jugés insuffisants.

Dans les services marchands, l’activité et la demande sont en léger repli et malgré l’augmentation des prix pratiqués par les entreprises interrogées, leurs trésoreries se sont dégradées.  Conséquence directe : les effectifs ont poursuivi leur baisse dans le prolongement de la tendance observée en janvier.

La situation du secteur bâtiment au mois de février est très hétérogène. Si l’activité du gros oeuvre a conservé une certaine dynamique,  les prix des devis ont fléchi et les carnets de commandes sont jugés très en deçà de la normale. A contrario, le second oeuvre a connu un nouveau ralentissement de son activité. Pour autant, les carnets de commandes sont mieux garnis et les entreprises ont légèrement relevé leurs prix.
Selon les prévisions des entreprises interrogées, l’activité de l’industrie et du bâtiment devrait se renforcer en mars tandis que les services marchands resteront stables.

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