Dans les années 2005, SBK a pris le virage du solaire et de l’éolien avec 80 socles de grosses éoliennes réalisées à ce jour. « C’est du génie civile qui nécessite pour chaque socle, 100 toupies de camions dans la journée, soit 600 m3 de béton. Ce marché s’est arrêté en 2010, car le coût de revente de l’énergie a baissé et les allemands sont arrivés avec des produits plus performants et moins chers. A contrario, depuis le début de l’année, on sent un léger redémarrage dans le solaire qui reste très avantageux quand on a un besoin réel de bâtiment. J’ai moi-même investi 900 000 euros en 2010 dans un bâtiment de 1 650 m² équipés de 1 120 m² de panneaux photovoltaïques. Depuis plus d’un an que je produis du solaire, je dépasse de 20% les estimations. » Selon le dirigeant, le petit industriel avec des bâtiments de stockage clés en main redémarre très fort depuis début 2012 tout comme les bâtiments d’élevage, porcheries et stabulations en particulier, du fait de l’arrivée de nouvelles normes.
« En matières de marchés publics et logements sociaux, l’activité stagne mais tient encore pour le moment. Nous venons de décrocher un marché de plus d’un million d’euros avec l’armée pour la réalisation à Coëtquidan d’un centre d’entraînement aux contacts en milieu urbain. Il s’agit de construire un petit village d’entrainement avec rues et maisons. » Une première pour SBK tout comme la réalisation de 3 000 m² de bâtiment solaire à Quimper, en dehors de son champ d’action traditionnel, les départements 22, 35 et 56.