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Bretagne. Quelles sont les principales tendances de l’activité économique ?

Malgré de forts vents contraires, l’économie bretonne garde le cap en 2022 . C’est en résumé, ce qu'on peut retenir du panorama complet de l'activité économique en Bretagne, publié ce jeudi 1er juin par l’Insee. Emploi, chômage, démographie des entreprises, commerce extérieur,  transports et construction, toutes les secteurs sont méthodiquement analysés.

L'usine Stellantis à Rennes
V.Maignant
L'usine Stellantis à Rennes

Fin décembre 2022, la Bretagne compte près de 1 310 000 emplois salariés, soit 20 300 de plus que fin 2021. Cette hausse de  1,6 % sur un an (1,3% au niveau national) est portée par les services aux entreprises et aux ménages. Toutefois, dans l’industrie, la croissance des emplois est modérée en lien avec la diminution des effectifs hors intérim dans l’agroalimentaire. A noter que le secteur industriel emploie 14,0 % de l’ensemble des salariés bretons.

En parallèle, le taux de chômage se maintient autour de 5,8 % de la population active  contre 7,2 % en France.  Il demeure ainsi le plus faible des régions françaises avec les Pays de la Loire. En un an, le nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C a baissé de 3,8 % et l’Insee note un fort recul de la demande d’emploi de longue durée (depuis plus d’un an).  

La création d’entreprise atteint son apogée. 39 100 entreprises ont créées en 2022 dans la région. Cependant, le rythme ralentit , l’augmentation était  de 2,4% entre 2021 et 2022 contre 24% entre 2020 et 2021. Par ailleurs, les défaillances d’entreprises sont en forte augmentation , +59,4%, suite à l’abandon progressif des mesures de soutien.

La Bretagne représentent 2,2 % des exportations françaises et 2,1 % des importations. Sur le plan du commerce extérieur, si les exportations dépassent à nouveau le niveau de 2019 avec un montant de 12,9 milliards d’euros, les importations (16,1 Md€) s’élèvent à un niveau jamais atteint.Le déficit des échanges de biens se dégrade très fortement (-3,2 milliards d’euros en 2022, après -1,6 milliard l’année précédente). Le contexte de crise énergétique et de dépréciation de l’euro face au dollar explique en partie ce mauvais résultat.

En matière de construction neuve , 27 300 logements ont été mis en chantier en 2022, soit une hausse de 1,1 % par rapport à 2021mais seulement 30 600 logements ont été autorisés à la construction. Ce nombre représente une baisse de – 11,4 % par rapport à l’année précédente.

Dans les transports, le bilan de l’Insee est  mitigé. Avec 1,48 million de passagers commerciaux enregistrés dans les aéroports bretons, le trafic aérien progresse de 37,8 % en 2022, mai reste moins élevé qu’en 2019 (- 37%). Cette baisse est plus prononcée qu’au niveau national (-19,0 %). A noter que les lignes à bas coût totalisent la moitié du trafic régional en 2022 (51,7 %), contre un peu plus d’un tiers en 2019 (36,7 %).

 En 2022, 87 300 véhicules neufs ont été immatriculés en Bretagne, soit 4,4 % de l’ensemble des immatriculations enregistrées en France. Ce nombre recule du fait de problèmes d’approvisionnement persistants, -11,1 % en Bretagne versus 2021. Favorisées par la hausse du prix des carburants, les ventes de voitures à motorisations alternatives constituent désormais le quart (26 %) de l’ensemble des voitures immatriculées en 2022 dans la région. Cette part a considérablement augmenté en trois ans : en 2019, les motorisations alternatives représentaient seulement 3 % des ventes de voitures neuves.

Enfin , en  2022, les marchandises transportées en Bretagne par la route ont représenté 15,7 milliards de tonnes-kilomètres. Un volume en baisse de 3,9 % sur un an, plus important que celui constaté en France (-1, 6%).

Retrouvez le panorama complet de l’activité économique en Bretagne en 2022

 

 

 

 

 

 

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