Attractivité

Bretagne. En 10 ans , les dépenses de R&D ont augmenté de 32%

En 10 ans, les dépenses de recherche et développement (R&D) ont augmenté de 32 % en Bretagne pour atteindre en 2017 un montant d’1,8 milliard d’euros. Avec 61 % des dépenses les entreprises arrivent loin devant les administrations et établissements publics. Parmi les secteurs qui investissent en R&D, ceux des télécommunications, de l’agroalimentaire et de l’agriculture ressortent largement en tête. Enfin, avec 19 demandes de brevets publiés en 2019, l’Université de Rennes 1 reste en tête du classement pour la région Bretagne, devant B-Com et le Groupe Bolloré. C’est ce qui ressort du dernier état des lieux réalisé par l’Insee Bretagne sur la R&D et publié ce jour.

En 2019, la région Bretagne comptabilise 244 demandes de brevets publiées à l’INPI (Institut national de la propriété industrielle), soit 1,6 % des demandes publiées par des déposants ayant une adresse en France.
Insee Bretagne
En 2019, la région Bretagne comptabilise 244 demandes de brevets publiées à l’INPI (Institut national de la propriété industrielle), soit 1,6 % des demandes publiées par des déposants ayant une adresse en France.

Avec 1,8 milliard de dépense de R&D, la Bretagne arrive au 5ème rang des régions métropolitaines pour son effort de recherche. À l’instar des autres régions, les dépenses intérieures de R&D en Bretagne proviennent d’abord des entreprises (61 %, contre 65 % en France), devant les administrations et établissements publics (39 %). Cependant, la progression des dépenses intérieures de recherche constatéE entre 2007 et 2017, qui est de 32 % et équivalente à la moyenne nationale, est plus élevée dans le secteur public (+ 43 %) que dans le secteur privé (+ 26 %).

 

Les PME bretonnes concentrent 45 % des effectifs

En 2017, l’ensemble des activités de R&D de la région mobilise 17 000 personnes en équivalent temps plein (ETP) dont 9 600 au sein des entreprises. Ce sont les PME qui concentrent le plus d’effectifs dans la R&D en Bretagne (45 %), avant les grandes entreprises (36 %), alors que c’est l’inverse en France, où 35 % des effectifs viennent des PME et 47 % des grandes entreprises.

Trois branches de recherche sur 32 concentrent la moitié des dépenses de R&D en entreprises : les télécommunications (27 %), l’industrie agroalimentaire et l’agriculture (12 %) et la fabrication d’instruments et d’appareils de mesure (11 %) arrivent en tête. Avec près de 290 millions d’euros investis en 2017, la Bretagne est la deuxième région, après l’Île-de-France, pour les dépenses privées de recherche en télécommunications. Dans l’industrie agroalimentaire et l’agriculture, la Bretagne est la région où la part des dépenses de R&D est la plus élevée. Les PME bretonnes de ces secteurs d’activité concentrent 67 % des dépenses de R&D (comparé à 37 % en France).

Quant à l’effort de R&D publique- 693 M€ et 0,7 % du PIB régional- il est proche de la moyenne nationale.

 

Université Rennes 1, premier déposant de brevets en Bretagne

En 2019, la région Bretagne comptabilise 244 demandes de brevets publiées à l’INPI (Institut national de la propriété industrielle), soit 1,6 % des demandes publiées par des déposants ayant une adresse en France.

Avec 19 demandes de brevets publiés en 2019, l’Université de Rennes 1 reste en tête du classement pour la région Bretagne. Si deux grandes entreprises que sont le Groupe Bolloré et les Laboratoires de biologie végétale Yves Rocher figurent dans ce palmarès breton, les entreprises de taille intermédiaire, telles que Delta dore, spécialisée en domotique, et Agro Innovation International en alimentation animale, ainsi que les PME, telles que B-Com dans le domaine du numérique, sont également présentes dans ce palmarès.

Retrouvez l’étude complète de l’Insee Bretagne

 

 

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