Iberdrola fait de Saint-Brieuc le deuxième parc éolien en mer complètement en service en France et le premier en Bretagne. Depuis le 28 mai 2024, les 62 éoliennes du parc sont opérationnelles et leur production, injectée sur le réseau électrique national par RTE, représente la consommation annuelle en électricité de 835 000 habitants (chauffage compris) soit 9% de la consommation électrique totale de la Bretagne. L’investissement total pour ce projet démarré en 2012 se monte à 2,4 milliards d’euros entièrement financé par Iberdrola.

Christophe Beyssier

Depuis le 28 mai 2024, les 62 éoliennes du parc sont opérationnelles et leur production injectée sur le réseau électrique national par RTE

Iberdrola, à travers sa filiale Ailes Marines, annonce aujourd’hui la mise en service complète du deuxième parc éolien en mer français et le
premier en Bretagne. ce jour, il est équipé de 62 turbines de 8MW, « les turbines les plus puissantes jamais installées sur un parc éolien en France », souligne le géant espagnol. Située à 16,2 km des côtes bretonnes, la production du parc est d’environ 1 820 GWh/an (gigawattheures par an), ce qui représente 9% de la consommation électrique totale de la Bretagne. Démarré en 2012, ce projet a mobilisé 2,4 milliards d’euros d’investissement et 1 700 emplois dont 500 en Bretagne.

Saint-Brieuc est le 4e parc éolien en mer développé, construit et exploité par Iberdrola dans le monde, après ceux de West of Duddon Sands (mer d’Irlande, 389 MW), Wikinger (mer Baltique, 350 MW) et East Anglia One (mer du Nord, 714 MW). L’entreprise poursuit son développement. Elle a également débuté la construction de Baltic Eagle (476 MW) en Allemagne, East Anglia 3 (1.4 GW) au Royaume-Unis et de Vineyard Wind 1 (806 MW) le premier parc éolien en mer des Etats-Unis.

La reprise des activités maritimes à l’étude

Le parc a été conçu dans l’objectif de maintenir les activités de pêche et la navigation. « Tout a été fait dans ce but : éloignement de 6km au Nord pour sortir du gisement principal de coquilles Saint-Jacques, écartement et orientation des lignes d’éoliennes, ensouillage des câbles inter-éoliennes, mise en place d’un balisage spécifique … », ajoute Iberdrola. Ailes Marines-Iberdrola travaille depuis plus d’un an avec les représentants de la préfecture Maritime, de la préfecture des Côtes d’Armor et les représentants des usagers de la mer, dont le CDPMEM22, à la reprise des activités au sein du parc. Le préfet maritime, responsable de la sécurité maritime, devrait prendre un arrêté préfectoral au cours des prochaines semaines concernant le retour des activités et les règles de cohabitation au sein du parc.