« Avec 22 escales réalisées, 2023 a été un très bon cru. C’est ce qu’on a fait de mieux depuis dix ans sur le port de Brest. En 2024, il y aura moins d’escales avec 20 programmées pour 36 400 passagers prévus. Ce qui est intéressant c’est que des compagnies importantes telles que Aïda Cruises ou America Line reviennent », présente Armel Gourvil, président de l’Office de tourisme Brest métropole, lors de la présentation de la saison des croisières 2024 à Brest.
Cette dernière débutera le 6 avril avec l’arrivée du MS Bolette de la compagnie Fred Olsen Cruise Lines. Ce premier mois d’activité sera intense avec cinq autres paquebots annoncés sur le quai brestois courant avril, dont le MSC Euribia (MSC Croisière) d’une capacité de 6 327 passagers. Les escales suivantes s’étireront jusqu’au 22 octobre. « Avec quatre escales, la compagnie allemande Aida Cruises confirme son activité à Brest, tout comme la compagnie Holland America Line et ses trois escales avec des navires entre 2 666 et 3 218 passagers. D’autres compagnies qui viennent régulièrement seront de retour comme Celibrity Cruise, Saga Cruises, Regent Seven Seas », détaillent les organisateurs partenaires de ces escales.
2 millions d’euros de retombées locales
A Brest, la filière croisière réunit BrestPort, Brest métropole, l’Office de Tourisme et la CCI métropolitaine Bretagne ouest (CCIMBO), engagés à travers une convention. « Nous œuvrons ensemble à un même objectif, celui de développer l’image et les retombées économiques et commerciales de la filière croisière. La CCIMBO est très heureuse du lancement de cette nouvelle saison d’accueil de paquebots de croisière à Brest », souligne Cathy Jolivet, élue consulaire.
Selon une étude réalisée sur le plan national, chaque croisiériste dépense en moyenne 72 euros sur une escale. Sur le territoire de Brest, cela représente plus de 2 millions d’euros injectés dans l’économie locale. « On peut donc espérer des retombées économiques intéressantes pour le territoire et pour nos entreprises qui bénéficieront des achats des touristes accueillis : commerces, bars, restaurants, musées, autocaristes, etc. Dans le contexte économique actuel, qui reste compliqué notamment pour les commerces, cela peut représenter une manne financière complémentaire et appréciable », conclut l’élue de la CCIMBO.