L’année 2016 est certes en retrait par rapport à 2015 mais avec plus de 22 000 tonnes de produits vendus pour un prix moyen de 2,63 €/kg, les criées costarmoricaines réalisent la 4e meilleure année en valeur vendue en 39 ans d’existence
« C’est une bonne année, souligne Alain Leroux, directeur des établissements gérés à la CCI des Côtes d’Armor. La coquille Saint Jacques continue de se développer et constitue plus que jamais notre produit phare : son prix moyen et sa valeur (13, 42 millons d’euros) augmentent de 2% . La poursuite du relèvement des préconisations de quota pour le gisement principal de la Baie de Saint-Brieuc contribue fortement à ce résultat. »
A l’exception des palourdes roses, la famille « coquillage » voit également ses ventes progresser tout comme celle des crustacés dont les quantités débarquées ont augmenté de 52% . Seule la baisse du prix moyen de vente de 38% ternit un peu le tableau car elle implique une perte de valeur de 5% par rapport à 2015. Du côté des poissons, si leurs ventes chutent de 2% en quantité , leurs valeurs progressent de 2% . Enfin, concernant la pêche au large dont les débarquements représentent plus de 86% des tonnages de poisson et de céphalopodes, elle enregistre une perte de 7% en quantité et 4% en valeur par rapport à 2015. « Ce phénomène s’explique tout simplement par la diminution de la flotte de navires hauturiers en 2016. Aujourd’hui, celle-ci se compose d’une moyenne de 19 navires au lieu de 21 sur la période précédente, mais devrait à nouveau grimper dans les prochains mois. L’activité de la pêche est vitale pour le département. Elle reste très dynamique. La seule interrogation demeure l’évolution attendue du prix du gasoil et les répercussions qu’elle pourrait entraîner sur l’ensemble de la filière. »