De passage à Rennes, Guillaume Pépy, président de la SNCF a rappelé les prochaines échéances qui attendaient la Bretagne en matière de mobilité. 2017 sera vraiment l’année du train en Bretagne, avec la mise en service, le 2 juillet de la nouvelle ligne à grande vitesse entre Le Mans et Rennes, et la refonte totale des horaires des trains régionaux.

« L’ouverture de la billetterie aura lieu le 18 mars et ce que je peux dire, c’est que l’augmentation, qui était prévue dans la déclaration d’utilité publique, sera raisonnable, et même très raisonnable. Depuis plusieurs mois nous travaillons d’arrache-pied avec la Région pour remettre à plat et coordonner l’ensemble de notre offre avec celle des TER, des cars (Kéolis) mais aussi du covoiturage, des taxis, etc. Aujourd’hui l’offre de mobilité doit englober tous les moyens de transport. » Un million et demi de voyageurs supplémentaires sont prévus en plus pour le TGV mais aussi les TER en 2019, en Bretagne. La LGV Le Mans-Rennes mettra Brest et Quimper à 3 h 15 de Paris pour les trains les plus rapides. Rennes, à moins d’1 h 30 de Paris. « 3, 5 milliards, c’est un investissement historique. La Bretagne aime le train, c’est d’ailleurs un choix continu de ses élus depuis plus de 20 ans. »
250 recrutements en Bretagne
Outre la LGV, la Bretagne va bénéficier dans les cinq ans à venir d’un plan d’investissement de 770 millions d’euros. Il est destiné principalement à la rénovation du réseau ferré breton, 1 200 km de voies, mais aussi à la fermeture progressive des passages à niveau ainsi que la réhabilitation des gares désormais appelés pôles d’échanges multimodaux (PEM). Ceux de Lorient et Saint-Brieuc seront inaugurés en mai, suivis de Morlaix et Rennes. Pour cette dernière, les travaux ne seront définitivement achevés qu’en fin d’année 2018. Ces investissements nécessitent un certain nombre de recrutements. 250 emplois sont aujourd’hui proposés à Rennes à travers un Forum des métiers et emplois qui se tient à la Hall Martenot jusqu’à 18h30.