In Vivo NSA à Saint-Nolff. 52 % du CA à l’international

Nichée dans un écrin de verdure de 40 hectares, au cœur de l’ancien fief de Jean Guyomarc’h à Saint-Nolff, l’entreprise In Vivo NSA regorge de projets pour les mois et les années à venir. Issue de la fusion entre la division nutrition et santé animale du groupe In Vivo et d’Evialis en 2010, la SA, qui détient plus de 60 entités juridiques, mise sur son développement à l’international, principalement en Europe, Moyen-Orient, Afrique, Amérique du Sud et Asie.

Le développement à l’international n’est pas une nouveauté pour In Vivo NSA, qui compte


5 400 salariés, dont 3 500 à l’international (400 dans le Morbihan : 300 à Saint-Nolff, 70 à Languidic, et 30 à Vannes). En 1968, Guyomarc’h, dont Evialis était issue avant de devenir In Vivo NSA, s’implantait en effet déjà en Espagne avec une activité de prémix, et en 1974 au Brésil avec le rachat de la SOCIL…


Aujourd’hui, In Vivo NSA réalise 48 % de son chiffre d’affaires global annuel de 1,4 milliard d’euros en France, et 52 % à l’étranger (dont 28,5 % en Amérique latine). Au total, la SA est présente dans 17 pays. Elle y produit de l’aliment complet pour animaux, des prémix (firme-services) et additifs, travaille sur la santé-hygiène-diététique animale, et effectue des analyses diverses au sein de ses sept laboratoires In Vivo Labs.

L’avenir : les pays d’Amérique latine et d’Asie


« En matière de nutrition animale, le territoire européen n’a plus aucune marge de progression. Quant au marché français, il est en déclin depuis le début des années 2000 », souligne Hubert de Roquefeuil. « Pourtant, si l’on y prête attention, les besoins mondiaux sont énormes. On sait qu’il faudra 1,2 milliard de tonnes annuelles d’aliments complets pour animaux en 2040 pour répondre à la future demande de viande, qui ne cesse de croître. Or aujourd’hui, on ne produit que 700 millions de tonnes d’aliments. Il faudrait, pour répondre aux besoins, créer au minimum 1300 usines dans le monde au cours des 30 prochaines années ! » Le créneau est extrêmement porteur, et le directeur général de NSA ne cache pas ses ambitions de créations de nouvelles usines.


Pour In Vivo NSA, l’avenir ce sont encore et toujours les pays d’Amérique latine. Au Mexique, In Vivo NSA possède Malta à 100% depuis décembre 2011 (934 salariés, 5 % de croissance, aliments complets et pet food), et au Brésil, elle détient Evialis Do Brazil (860 salariés, 6 % de croissance, aliments, premix, additifs, labos). Le potentiel du continent asiatique est aussi énorme. In Vivo NSA inaugurera une nouvelle usine en Indonésie le 1er août, et une autre au Vietnam le 1er octobre…

Un nouveau laboratoire à Saint-Nolff


Pour accroître son développement, In Vivo NSA mise également beaucoup sur la R&D. L’entreprise y a investi 7,5 millions d’euros cette année, essentiellement en nutrition animale. « On doit innover. Notamment pour réduire l’apport en antibiotiques dans nos additifs, et accroître les extraits végétaux. Nous nous adaptons aux nouvelles tendances de consommation », note le directeur général d’In Vivo NSA. L’entreprise table aussi sur ses autres activités, hors nutrition animale. Et notamment sur ses laboratoires In Vivo Labs, travaillant pour tous types de clients (principalement l’industrie agro-alimentaire). Un tout nouveau laboratoire actuellement en construction sera d’ailleurs inauguré à Saint-Nolff au printemps 2013 (7 millions d’euros d’investissement). « Le plus moderne de Bretagne ! », insiste Hubert de Roquefeuil. C’est le plus gros investissement d’In Vivo NSA en France des cinq dernières années.


Charlotte Viart


Bretagne Economique n°215 Juin Juillet 2012


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