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Fièvre porcine africaine : face au risque maximal, la Bretagne se mobilise

Depuis la confirmation de deux nouveaux cas de fièvre porcine africaine (FPA) sur des sangliers sauvages en Belgique, à proximité de la frontière, le 10 janvier dernier, le niveau de risque est aujourd’hui maximal. Au niveau régional, les services de l’État et les professionnels du monde agricole ont pris la pleine mesure du risque et la nécessité d’assurer un niveau de biosécurité maximal.

Depuis la confirmation de deux nouveaux cas de fièvre porcine africaine (FPA) sur des sangliers sauvages en Belgique, à proximité de la frontière, le 10 janvier dernier, le niveau de risque est aujourd’hui maximal.
Depuis la confirmation de deux nouveaux cas de fièvre porcine africaine (FPA) sur des sangliers sauvages en Belgique, à proximité de la frontière, le 10 janvier dernier, le niveau de risque est aujourd’hui maximal.

La préfète de la région Bretagne, Michèle Kirry, a réuni le CROPSAV – composé des représentants des collectivités territoriales, des organisations professionnelles agricoles, des fédérations de chasse, des vétérinaires, des laboratoires d’analyses et des services de l’État –, ce 29 janvier. Objectifs :  présenter les mesures nationales engagées dans le cadre du plan d’action national fièvre porcine africaine (FPA) et dresser un état des lieux des travaux réalisés en Bretagne et des actions prioritaires sur lesquelles chaque acteur doit s’impliquer.

 

Au vu de la progression de la maladie sur le territoire européen, chaque acteur doit maintenir un niveau élevé de mobilisation dans son domaine de compétence pour :

renforcer le niveau de biosécurité dans les élevages et au cours des transports,

assurer la sensibilisation de l’ensemble des professionnels et des citoyens,

poursuivre les actions de préparation des équipes (services de l’État et acteurs professionnels) à la gestion de foyers.

 

Absence de vaccin 

La fièvre porcine africaine (FPA), également appelée peste porcine africaine (PPA), constitue une menace majeure pour les élevages français. Il s’agit d’une maladie strictement animale, sans danger pour l’homme, qui ne touche que les suidés (porcs domestiques et sangliers), chez lesquels elle entraîne de fortes mortalités. Il n’existe ni vaccin, ni traitement contre cette maladie hémorragique hautement contagieuse. Les facteurs de risque d’introduction de la FPA sur le territoire sont : l’introduction d’animaux vivants infectés, l’introduction de produits alimentaires contaminés, l’ingestion de produits alimentaires contaminés, le contact direct de sangliers ou porcs infectés ou encore les vecteurs passifs.

 

*conseil régional de la politique sanitaire animale et végétale (CROPSAV) est une instance de concertation qui a vocation à orienter les politiques publiques de surveillance, de prévention et de lutte contre les dangers sanitaires en matière de santé animale et végétale.

 

Pour en savoir plus

https://agriculture.gouv.fr/peste-porcine-africaine-le-detail-des-mesures-de-prevention

http://draaf.bretagne.agriculture.gouv.fr/Peste-porcine-africaine-PPA-agir

www.prefectures-regions.gouv.fr/bretagne/Actualites/Peste-porcine-africaine-le-conseil-regional-de-lapolitique-sanitaire-animale-et-vegetale-mobilise

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