‘Notre métier consiste à effectuer, grâce à une corde, des travaux en hauteur de nettoyage, peinture, maçonnerie, couverture, mais aussi pose de lignes de vie ou de paratonnerres là où l’accès est très difficile. L’industrie représente 70% de mon activité, le reste concerne le bâtiment. J’ai également une activité portuaire avec le contrôle de grues (soudure et peinture) ou de bateaux à Brest, Lorient, Saint-Nazaire et Cherbourg. La qualité du travail et la sécurité sont mes « dadas’, c’est pourquoi je suis encore là 20 ans après mon lancement.’ Aujourd’hui, Alpiniste Brestois emploie 10 personnes pour un CA 2009 de 1,1 million d’euros en hausse de 5%, tendance qu’il affiche depuis plusieurs années et qui se confirme ce 1er trimestre. ‘Je suis arrivé à Brest en 1993 pour capter le marché militaire et celui de l’IAA. J’embauche toujours des professionnels dans leur métier que j’envoie en formation de cordiste, par alternance, à Paris. S’ils n’ont pas leur diplôme, je ne peux pas les garder. Ces cas sont très rares.’ Peinture d’un château d’eau à Brest, contrôle de grue pour la DCNS, problème d’éclairage, les employés interviennent toujours par équipe de 2 pour assurer leur sécurité mais aussi celles des personnes qui sont amenées à travailler avec eux. ‘La prochaine étape va être la pénétration du marché éolien. Nous avons de nombreux sites dans le pays brestois, certains avec des problèmes de maintenance et pourtant des résistances existent. Pour les contourner et décrocher des marchés j’ai embauché un commercial.’
