Gad-Cecab : FO revient sur les raisons du report de décision du tribunal de commerce

Dans un communiqué paru le 27 août, le syndicat FO explique :« La semaine dernière, ni le tribunal de commerce ni le Comité Interministériel de Redressement Industriel (CIRI), ne sont parvenus à entériner un accord. Pourquoi ? Parce que la CECAB, actionnaire majoritaire du groupe GAD, n’a pas les moyens d’honorer ses engagements. Ainsi, sur fond de mic mac juridico financier, son endettement est si colossal que cette coopérative légumière n’a plus d’argent pour financer le plan de continuation qu’elle a essayé de présenter. Elle demande donc à l’Etat de fermer les yeux, notamment sur les coûts de dépollution du site de Lampaul-Guimiliau exigé par la loi, et aux banques d’abandonner des dizaines de millions. Des cadeaux hors de prix que ni les uns ni les autres ne sont prêts à consentir, en tout cas pas pour l’instant ce que tout le monde approuve. »

Un peu plus loin F poursuit : « si aucun accord ne devait être trouvé, c’est tout un pan de l’économie régionale qui est menacé. Avec bientôt 100 millions d’euros de dette, la situation est devenue inextricable. D’autant que la SCI JARLOT – dont la CECAB est aussi l’actionnaire majoritaire -, détient l’essentiel des biens immobiliers et des dettes de la SAS GAD alors qu’elle n’est pas prise en compte dans la procédure de redressement judiciaire ! Scénario catastrophe en perspective : GAD tombe, la CECAB s’effondre et, par ricochet, déstabilise le système bancaire morbihannais fortement impliqué… »


Prochain rendez-vous, le 18 septembre : en effet , le 21 août dernier, Le tribunal de commerce de Rennes a prolongé de deux mois la période d’observation concernant la société Gad Sas, mais a exigé que le plan de continuation soit présenté au plus tard à cette date.

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