L’Ademe Bretagne vise la rénovation de 45 000 logements par an à l’horizon 2020
admin_ccibe, le 19 janvier 2016
Avec un budget 2016 en légère hausse, 28,4M € contre 26,4M€ en 2015, Gilles Petitjean, directeur régional de l’Ademe entend bien poursuivre son action en matière de lutte contre le changement climatique et de développement de l’économie circulaire engagé l’an passé. Le bâtiment demeure l’une des priorités de l’ADEME Bretagne qui souhaite positionner le territoire parmi les pionniers de la rénovation énergétique de l’habitat. L’objectif pour la Bretagne est ambitieux avec 45 000 logements rénovés par an à l’horizon 2020. « La marge de progression est importante puisque nous en sommes à environ 20 000 aujourd’hui.» A ce titre, l’agence et la Région vont poursuivre le déploiement des Plateformes Locales de Rénovation de l’Habitat (PLRH). Il s’agit de mobiliser en un ou des espaces ressources l’ensemble des compétences sur l’habitat et l’énergie disponibles sur un territoire pour accompagner les particuliers et les professionnels dans la transition énergétique. A ce jour, 9 sont opérationnelles
4 en cours de finalisation, 6 en études. Parmi les plateformes en voies de finalisation, celles de Saint-Brieuc et Brest présentent des résultats encourageants. Concernant cette dernière, 374 diagnostics réalisés, 187 dossiers engagés, 140 dossiers aboutis et une économie moyenne d’énergie de 45%. En 2016 2,15 M€ sont dédiés au bâtiment. Autre priorité évoqué pendant la conférence de presse est la mise la mise en oeuvre de la stratégie économie circulaire en région. Un budget de 15,75 M€ lui est consacré. 2016 verra également la création d’une nouvelle dynamique en faveur des installations de méthanisation. La filière connait un ralentissement depuis 2014 mais les perspectives sont encourageantes pour 2016 avec la parution de nouveaux tarifs d’achats. Enfin pour l’Ademe Bretagne, il s’agira de maintenir le développement de la production de chaleur renouvelable. En Bretagne les énergies renouvelables représentent 9% de la consommation finale d’énergie, ce taux monte à 16 % au niveau national.
