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Sica Saint-Pol de Léon : bilan 2015 mitigé, malgré une hausse de 8% du CA

« Mitigée » c’est l’adjectif choisi par les responsables de la SICA, premier groupement légumier et horticole français, pour qualifier l’année 2015. « Après une année 2014 désastreuse, 75% des légumiers avaient perdus au moins 25% de CA, celui-ci progresse de 8 % n 2015 pour s’établir à 200 M€ mais reste encore insuffisant pour nous permettre de renouer avec le niveau de résultats atteint en 2013, explique le Sécrétaire Général de l’organisation de producteurs finistériens Marc Kerangueven. Et surtout ces chiffres révèlent une profonde disparité d’une culture à l’autre. « L’anticipation sur l’évolution des exigences de la Société et des contraintes induites par une économie mondialisée est depuis toujours dans les gènes des producteurs de ce territoire, rappelle le président de la SICA, Jean-François Jacob. Preuve en est, sur les 7 dernières années la SICA a été en mesure de commercialiser un produit nouveau tous les 2 mois et l’innovation et la diversification constituent désormais le premier chiffre d’affaires du groupement. Pour autant, il faut tirer le constat amer que les efforts entrepris par les producteurs ne parviennent pas à gommer l’écart de compétitivité avec nos concurrents. N’oublions jamais qu’avec 2 % des actifs en Bretagne, les agriculteurs portent 35 % de l’économie, pointe Jean-François Jacob, tout le monde doit comprendre que la sécurisation de leur avenir est un enjeu colossal pour l’équilibre de ce territoire. »

AG Sica Saint6pol de Léon

Pour les productions qui ont affiché une belle santé, on peut citer les choux (36 % pour le chou-fleur orange et violet, les tomates des prix en hausse et des volumes globaux qui augmentent de 3%), les pommes de terre ou encore les endives. Ce dynamisme touche également la gamme Bio qui se félicite d’une hausse de 25 % de son chiffre d’affaires. Mais selon les dirigeants, le tableau est loin d’être aussi réjouissant pour toutes les productions de la SICA. la saison a été particulièrement catastrophique pour la culture de l’échalote avec nombre d’exploitations fragilisées. Mauvaise passe aussi pour l’horticulture d’ornement qui déplore une baisse de chiffres d’affaires de 4,5 % dans un contexte de mutation du marché du végétal tant sur le plan de la production que de la distribution.

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