de novembre 2015 à Paris s’est poursuivie voire renforcée avec le maintien de l’état d’urgence. Les inondations, les manifestations et grèves dans
les grandes métropoles contre la loi Travail et la pénurie d’essence qui en a résulté ont, quant à elles, freiné les départs des Français au printemps.
Depuis le début de l’année 2016, les professionnels du tourisme souffrent de l’image négative de la France renvoyée à l’étranger. A cela s’ajoute le vote
en faveur du « Brexit » en Grande-Bretagne qui a pu ponctuellement impacter la fréquentation britannique Même si la Bretagne, la Côte Atlantique ainsi que la région Auvergne - Rhône-Alpes s’en sortent mieux, elles voient malgré tout leur fréquentation touristique fléchir.
De même, 2016 ne marquera pas par de grands changements dans les comportements. Les réservations très longtemps à l’avance, souvent l’apanage des étrangers, tendent à diminuer. A l’inverse, les réservations de dernière minute sont plus que jamais rentrées dans les moeurs, notamment chez les « météos-opportunistes », excepté les quinze premiers jours
d’août où les touristes préfèrent réserver en amont. Une nouvelle fois, les professionnels regrettent la diminution de la durée des séjours et la hausse du nombre de courts séjours durant la saison estivale. Bien plus que les années précédentes, la Bretagne a pu compter sur la présence des Français
(plus de 4/5 des touristes). Pour la plupart des professionnels, les Bretons constituent eux-mêmes la première clientèle en Bretagne, confirmant une nouvelle fois l’hyper-proximité des destinations de séjour. Les clientèles étrangères ont comme ailleurs fait défaut. Les Anglais restent la première clientèle étrangère. Les Belges constituent la deuxième clientèle étrangère en Bretagne Nord alors que ce sont les Allemands en Bretagne Sud.
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Plus d'info : http://acteurs.tourismebretagne.com/vous-informe/chiffres-du-tourisme-observatoire/frequentation-touristique/bilans-et-pre-bilans-de-saison
La baisse de la fréquentation se conjugue avec une baisse des dépenses des touristes, impactant directement le chiffre d’affaires des professionnels bretons. Côté loisirs, tous sont ravis de cette saison, certains ayant bénéficié de la météo du printemps et d’autres de celle de l’été. Quant à l’hébergement, trois hôteliers sur cinq sont satisfaits contre seulement deux propriétaires de camping sur cinq.