Après un parcours dans la fonction publique d’Etat, c’est à 40 ans que Jean-Daniel Heckmann rejoint la fonction publique territoriale. Directeur général des services de la Région Centre-Val de Loire depuis 2008, il pilotera ceux du Conseil régional de Bretagne à compter du 15 février prochain.
Loïg Chesnais-Girard, Président du Conseil régional, vient d’annoncer qu’il confiera à Jean-Daniel Heckmann la responsabilité de diriger les services de la Région Bretagne. Celui-ci succédera à Jérôme Bastin qui a quitté ses fonctions en octobre 2018.
Après des études de droit, Jean-Daniel Heckmann a intégré l’Ecole nationale du Trésor Public. A l’issue de cette formation, il a travaillé sur les métiers de la bancassurance, des finances, de l’audit et des RH, dans les trésoreries générales du Haut-Rhin et de l’Indre et Loire. Par la suite, de 1996 à 2000, il a exercé à la Direction Générale de la Comptabilité Publique en tant que directeur départemental du Trésor Public : « j’ai participé à la gestion et à la modernisation des dispositifs de recrutement et de formation professionnelle », indiquait-il en 2014 au SNDGTC.
Jean-Daniel Heckmann a ensuite rejoint le corps des administrateurs civils et suivi un cycle de perfectionnement à l’ENA. C’est dans ce cadre, en effectuant un stage au Conseil Général de l’Essonne, qu’il a pu apprécier l’étendue des politiques publiques locales, leurs enjeux, leurs dynamiques sur les territoires et la compétence des équipes. « Fin 2001, j’ai pris dans ce même conseil général les fonctions de DGA en charge des ressources. Dans un territoire aux grandes fractures et aux potentiels élevés, cette fonction m’a amené à participer à la mise en œuvre d’actions concrètes et à acquérir une vision transversale du champ d’action de la collectivité ».
Après cette première expérience, Jean-Daniel Heckmann a rejoint le conseil général d’Ille-et-Vilaine, en tant que DGA chargé des ressources, pendant quatre ans. Puis, en septembre 2008, il a été nommé au poste de DGS du conseil régional du Centre.
En 2014, il confiait, toujours dans le cadre du SNDGTC : « Le métier de DGS consiste à donner du sens, à impulser des enthousiasmes, à veiller à la cohésion. Mais il s’agit souvent aussi de gérer des paradoxes, de la complexité, des contraintes et des égos…on cherche sans cesse l’équilibre ! Le côté relationnel du poste, la grande diversité des interlocuteurs de tous niveaux ». sont des facteurs d’évolution personnelle. On tisse des liens, des complicités, des amitiés, on évolue…
