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Une première en France dans l’impression 3D avec l’Institut Maupertuis de Rennes

Centre de Ressource Technologique (CRT) installé à Bruz près de Rennes, l'Institut Maupertuis est le premier en France à avoir mis  au point un logiciel capable de réaliser des pièces métallique de plusieurs centaines de kilos, en quelques semaines au lieu de plusieurs mois. 

L'institut Maupertuis près de Rennes a  mis au point un nouveau procédé capable de fabriquer des pièces métalliques avec un simple poste de soudage à l'arc.
Institut Maupertuis
L'institut Maupertuis près de Rennes a mis au point un nouveau procédé capable de fabriquer des pièces métalliques avec un simple poste de soudage à l'arc.

Cette nouvelle technique requiert une simple station de soudure robotique coûtant moins de 150 000 € sur le marché. « Nous sommes les premiers en France à mettre au point un tel procédé.  En pratique, nous utilisons  un robot industriel ordinaire équipé d’un simple outil de soudage qui vient fondre du fil par arc électrique. Le déplacement du bras articulé est calculé par un logiciel spécialement conçu pour optimiser le dépôt de matière métallique en une succession de couches. Il suffit d’importer le fichier 3D de la pièce pour obtenir ensuite automatiquement la trajectoire idéale puis envoyer la commande vers le robot.», indique Laurent Dubourg, chargé d’affaire au CRT Maupertuis. Trois ans de développement ont été nécessaires au CRT Maupertuis pour mettre au point ce nouveau procédé de fabrication de pièces métalliques. Certes, il ne convient pas pour les pièces de haute précision, mais il va permettre d’imprimer des objets de très grande taille. Des blocs d’acier de 200 kg par exemple.

 

De nombreuses applications

« C’est une nouvelle façon de fabriquer des pièces métalliques, complémentaires des procédés plus conventionnels, comme le moulage. Certes cela revient encore à un peu plus cher mais d’ici trois ans, nous serons sur des prix de revient équivalents. Tout l’intérêt de ce logiciel  est qu’il raccourci sensiblement les cycles de fabrication ». Une pièce moulée exige souvent plusieurs mois d’attente auprès sous-traitant. L’équivalent imprimé par soudage à l’arc ne demande que quelques jours. « Le procédé permet aussi d’ajouter des appendices à une pièce déjà moulée ». Il peut alors s’avérer plus simple de partir d’une pièce facile à mouler puis de la terminer par fabrication additive. « Cette technique fait baisser les coûts, mais elle permet aussi de décliner des variantes à partir de pièces issues d’un même moule ». Enfin, l’impression par soudage à l’arc se prête bien à certaines réparations. On peut recomposer un morceau d’une pièce cassée par simple rajout de matière. « Notre station répond aux besoins des industriels et des PME travaillant notamment le naval, le machinisme agricole, l’aéronautique ou encore les équipements agroalimentaires», conclut Laurent Dubourg.

 

Contact laurent.dubourg@institutmaupertuis.fr

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