Un tartare d’algues médaillé au dernier Trophée Epicure de l’épicerie Fine, des conserves de sardines, thon et maquereaux « incontournables » du panier culinaire breton... À la barre de l’entreprise historique du pays bigouden, la quatrième génération Furic voit loin.
« Le bon équilibre, c’est celui qui respecte la matière première. Les saveurs ajoutées doivent servir le poisson ». Sten, fils de Jean-François Furic (fondateur de la conserverie en 1998), perpétue une tradition, mais aussi une identité. « On doit se reconnaître dans le produit. »
Des cantines aux musts de l’épicerie fine
« Notre activité se répartit sur deux marchés. Celui de la restauration collective, représenté par Keriti, et celui de la conserve haut de gamme, sous la marque La Compagnie bretonne du poisson. Le premier représente 60 à 65% de notre plan de charge. Nous fournissons des cantines, hôpitaux, restaurants universitaires ou encore l’armée. »
Des volumes qui permettent à l’entreprise de s’engager sur des projets innovants. « Produit en Bretagne vient de nous décerner le prix de la Meilleure nouveauté RHD, pour un classique, un émietté de maquereau, réinventé grâce à une collaboration inédite entre ceux « qui mettent en boîtes » et « ceux qui ouvrent les boîtes ». La démarche a été fructueuse ! »
Avec 60 salariés à bord (production et magasins compris) et plus de 1 000 tonnes de poisson transformées chaque année, Furic réalise un chiffre d’affaires de plus de 10 millions d’euros.
« Le potentiel de développement est fort » estime le dirigeant, conforté par des « perspectives commerciales positives » et des équipes engagées.
Le déménagement de l’usine à l’entrée de Penmarc’h « va dans ce sens ». « Il nous faut un outil à la mesure de notre projet ».
Article paru en décembre 2016
