Compétences

Nominoë : un nouveau fonds breton en faveur de projets de santé innovants

Le Fonds Nominoë lancé à l’initiative du CHU de Rennes souhaite financer des projets innovants dont la valeur ajoutée pour les patients se veut incontestable. Même si le CHU de Rennes est un établissement financièrement à l’équilibre, il estime avoir besoin de l’appui d’entrepreneurs et de tous les acteurs économiques pour investir dans des équipements de pointe non financés par l’Assurance Maladie. Concrets et visibles, les premiers projets seront transversaux et devront permettre au CHU de Rennes de propager le meilleur de l’excellence médicale en tout point du territoire. Fonds de dotation ,régi par la loi de modernisation de l’économie (JO du 5 août 2008), le fonds Nominoë est administré par un conseil d’administration composé des personnalités suivantes : - André FRITZ, , Président du Fonds Nominoë et Directeur général du CHU de Rennes, - Karim BOUDJEMA, Professeur des Universités, chef du service de chirurgie hépatobiliaire et digestive, - Jacques DELANOË, Conseil en communication, fondateur d'Euro RSCG 360°, Pierre LE DUFF, fondateur du groupe Super Sport, Jean-Paul LEGENDRE, PDG du Groupe Legendre, Yannick MALLEDANT, Professeur des Universités, chef du service de réanimation chirurgicale, Pierre ROCHCONGAR, Professeur des Universités, chef du service

Le Fonds Nominoë se veut la « start-up » du CHU créée pour financer des projets innovants parmi lesquels :
. . . 1. Une Biobanque pour développer la médecine personnalisée : une analyse très fine des
échantillons sanguins et tissulaires collectés auprès des patients permet de connaitre le contexte
dans lequel évolue une maladie pour déployer le protocole thérapeutique le plus adapté. Ce projet
est essentiel et stratégique pour offrir une nouvelle génération de techniques diagnostiques et
thérapeutiques ciblées.
. . . 2. Des équipements high—tech pour renforcer le lien parents-enfant né prématuré, pour aider le
patient contraint dans sa mobilité ou pour faciliter l’autonomie du patient pendant son séjour à
l’hôpital.
. . . 3. L’imagerie dernière génération (TEP—IRM) pour mieux diagnostiquer les malades atteints d’un
cancer ou d’une maladie dégénérative et accroître la radiologie interventionnelle pour réparer un
anévrisme ou désobstruer une artère.
. . . 4. La télémédecine et les nouvelles technologies pour suivre, en permanence, les patients tout
comme les nouveau—nés : des petits capteurs simples et légers à porter ou intégrés dans des
prothèses implantables permettent la transmission immédiate de données (rythme cardiaque,
tension, glycémie) via un smartphone, grâce aux applications de la m-santé.
. . . 5. Les nouvelles approches thérapeutiques :
• La thérapie génique : Avec le séquençage à haut débit, on identifie le gène responsable de la
maladie pour le corriger ou le remplacer,
• La thérapie cellulaire se développe dans les domaines de l’immunothérapie et de la médecine
régénératrice : l’utilisation clinique de cellules souches mésenchymateuses favorise la
réparation tissulaire in vivo.
• Les médicaments biologiques : d’ici à 10 ans, 40% des médicaments seront des médicaments
biologiques.
• La recherche et la validation de nouveaux biomarqueurs (tests diagnostiques sur des
échantillons biologiques, sang, urine, tissus cancéreux) contribuent à personnaliser un
traitement.

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