« Les perspectives pour 2014 sont également bien orientées malgré une situation économique difficile, précise Jean-Paul Linet, Président : Nous recevons toujours autant de dossiers, même plus, et nous avons un peu élevé le niveau de risque. A mi année, nous avons déjà engagé 545 000 euros de prêts auprès de 20 entreprises lauréates dont 40% sont dédiés à des projets de reprise. Ils sont d’un montant égal ou supérieur à 10 000 euros. Notre objectif est d’atteindre désormais une quarantaine de prêts/an. Nous examinons les projets en portant une attention particulière au business plan bien sûr, mais aussi aux valeurs humaines portées par le candidat : sa capacité à convaincre, son charisme, ses idées. Ensuite, le candidat passe devant notre comité d’engagement qui réunit des membres du réseau aux compétences variées. Cette année, nous allons mettre sur pied avec la BPI, le programme Croissance qui permettra aux entreprises lauréates à forte croissance de bénéficier d’un accompagnement financier et humain spécifique. En septembre, nous désignerons notre premier lauréat Croissance. »
Réseau Entreprendre Bretagne : +25 % d’activité en 2013 en faveur de projets de reprise
Créé en 2003, le Réseau Entreprendre Bretagne compte aujourd’hui plus de 300 chefs d'entreprise et 200 lauréats parmi lesquels 44 ont intégré le réseau en 2013. Avec 37 entreprises lauréates en 2013, l’activité du réseau progresse sensiblement par rapport aux années précédentes qui comptabilisaient une petite trentaine de projets accompagnés. 865 000 euros de prêts d’honneur ont été engagés en 2013 auxquels il faut rajouter 340 000 euros de fonds Brit (Région). En 2013, 50 % des lauréats sont des repreneurs d’entreprises comptant en moyenne une vingtaine de salariés, plutôt orientés dans des activités de production (fabrication meubles, menuiserie, confection, etc) et dont la moyenne d’âge se situe entre 45-50 ans. Le réseau leur a accordé des prêts d’honneur s'élevant jusqu’à 45 000 euros et déclenchant entre 400 000 et 500 000 euros de prêts bancaires. « L’effet levier sur les financements bancaires est généralement supérieur à 10, souligne Bruno Voyer, directeur. Pour les projets de création de plus en plus tournés vers les services dans les nouvelles technologies nous prêtons en moyenne 25 000 à 30 000 euros aux lauréats. 85 % d'entre eux sont dans un plan normal de remboursement. Le taux de survie des enteprises accompagnées par le réseau est de 81 %, un taux bien au dessus de la moyenne nationale en matière de création.»
