LACROIX Sofrel : « Nous sommes au cœur de la révolution industrielle de l’eau »

Aujourd’hui reconnu comme le leader français sur le marché de la télégestion des réseaux d’eau,  LACROIX Sofrel ambitionne de  conquérir le monde avec ses équipements intelligents. Fruit de 5 années de R&D et de 10 M€ d’investissement, le S4W, dernier né de LACROIX Sofrel doit permettre aux exploitants de réseaux d’eaux de répondre à deux défis majeurs : la raréfaction de la ressource hydraulique et la cybersécurité de leurs installations.  

Nichée dans la 1ère couronne rennaise, à Vern sur Seiche,  Lacroix Sofrel appartient au groupe familial français Lacroix (3900 personnes- un CA de 430 M€) également fabricant de cartes électroniques et d’équipements de signalisation routière. L’entreprise  développe et fabrique des équipements pour le contrôle et la gestion à distance d’infrastructures telles que les stations de traitement des eaux potables ou usées, chaufferies ou réseaux de chaleur, réservoirs, canalisations, etc. Ses clients sont les principaux exploitants de réseaux d’eau et de chauffage, publics (collectivités locales) ou privés (Veolia, Suez, Saur, Dalkia, Engie …). Avec 150 collaborateurs le CA de Lacroix s’élève à 40 M€ en 2015, soit 9 % de celui du Groupe.  Un quart est réalisé à l’international.

L’eau, le marché du futur

«J’ai une chance extraordinaire, confie d’emblée Catherine Failliet, directrice générale. J’agis sur un marché mondial en pleine expansion , et qui connait depuis quelques années des bouleversements inédits avec la vague montante de solutions de communications machine to machine  et  l’arrivée de l’internet des objets.» . Venue d’EDF, Catherine Failliet a pris la direction de Lacroix Sofrel il y 4 ans. Avec une vraie réflexion sur les usages de l’eau demain et dans le monde,  l’entreprise veut anticiper les évolutions et les contraintes liées au métier de ses clients. « Nous avons dans notre pays une eau sûre, abondante et de qualité. Mais le sera-t-elle encore demain ? L’environnement, le réchauffement climatique mais aussi la sécurisation de la ressource amènent les exploitants et distributeurs d’eau dans le monde à imaginer des solutions, toujours plus fiables et plus économes.»  Dans l’ensemble, le marché de l’eau devrait connaître une croissance annuelle de 5 à 6% jusqu’en 2020, atteignant 1 000 milliards de dollars d’ici à 2025

10 millions de R&D en cinq ans

Ces cinq dernières années,  Lacroix Sofrel a continué à investir dans le développement de nouveaux produits. «Nous sommes une entreprise traditionnelle qui ne sort pas des produits tous les ans. Par contre, quand une nouvelle solution est mise au point par nos équipes, un bureau d’études de 25 personnes et autant d’experts partenaires, elle est extrêmement fiable et robuste. Nous nous intéressons en priorité aux usages pour lesquels le pilotage est important, voire critique et qui sont dans des environnements de communication difficiles (sous terre, environnement humide et corrosif…). De plus, nos produits sont conçus pour être simples à intégrer et à utiliser pour les exploitants. Les fonctionnalités et spécificités métiers sont intégrées pour faciliter la vie des clients. » C’est ainsi qu’est né le SOFREL S4W, un nouveau poste local de télégestion plus ergonomique,  paramétrable et connecté qui lance le concept de « télégestion 4.0 »Il est associé à un ensemble de nouveaux logiciels communicants qui permettent de  détecter immédiatement la moindre faille mais aussi construire des plans prévisionnels  de consommation, gérer les aléas, anticiper et réagir si nécessaire directement sur l’infrastructure Au-delà du contrôle permanent des installations hydrauliques, S4W  permet également le pilotage et l’automatisme à distance afin de veiller à l’optimisation des ressources et à l’efficacité énergétique.  Chaque année, la société réinvestit plus de 10 % de son chiffre d’affaires dans la R & D. Le S4W est la quatrième génération de poste de télégestion de LACROIX Sofrel après le S10, le S50 et le S500. La filiale du Groupe LACROI a fortement travaillé sur le volet cybersécurité, un enjeu désormais  crucial pour le secteur de l’eau potable. L’outil intègre les préconisations technologiques de l’ANSII (Agence nationale de sécurité des systèmes d’information).
 

La carte de l’international

 Présent dans 35 pays et s’appuyant sur deux filiales en Italie et en Espagne, LACROIX Sofrel mise  beaucoup sur l’international. « Aujourd’hui nous réalisons environ 25% de notre chiffre d’affaires à l’international et notre objectif est de doubler cette part dans les années qui viennent. Nous travaillons  en lien étroit avec Bretagne Commerce International, notamment  sur un projet de société en Asie. Nous sommes également très présents en Arabie Saoudite, en Allemagne et en Algérie », précise Catherine Failliet. L’équipe export comprend 10 personnes en ce début d’année 2017 mais pourrait s’étoffer  rapidement. Elle est appuyée par le service technique, un centre d’appel de 20 personnes, des  ingénieurs et techniciens,  bilingues (anglais, allemand, espagnol, portugais) capables d’accompagner les clients à l’autre bout du monde via des télédiagnostics. A ce jour, plus de 150 000  installations dans le monde sont équipées de solutions Sofrel pour veiller à la sécurité et  à la gestion de l’ensemble du cycle de l’eau.


Très impliquée dans la vie du territoire Catherine Failliet  n’hésite pas à témoigner de son expérience auprès d’autres chefs d’entreprise.  Retrouvez sa dernière intervention le 6 février 2017 à la CCI Ille-et-Vilaine dans le cadre d’une réunion organisée par le World Trade Center Rennes Bretagne. Aux côtés de deux autres chefs  d’entreprise, Catherine Failliet témoignait sur la  stratégie de développement à l’international  de Lacroix-Sofrel.

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