Bretagne : boom du marché immobilier, tous les types de biens sont concernés !

Le début de l'année est rarement la meilleure période pour la vente de logements. Pourtant le premier trimestre 2017 a commencé sur les chapeaux de roue en Bretagne. Résidences principales, primo accession ou investissements, tous les segments  du marché  sont concernés par cette hausse d’activité. C’est ce qui ressort du dernier baromètre de l’immobilier publié par les Notaires de l’Ouest.

« Nous sommes à des niveaux de transaction jamais atteint en Bretagne (Loire Atlantique comprise ) en particulier sur le marché des appartements anciens  : + 30% en un an ( 1er sem 17 /1er sem 16) et dans une moindre mesure celui des maisons anciennes : + 18,5%, expose Grégoire Mitry, Délégué régional à la communication. Sur ce dernier marché, le prix médian  à Nantes a fait un bon de 12% sur un an pour s’établir à 325 400 euros. A Rennes, il  s’établit à 320 000 euros augmentant de seulement 3 % sur la même période. L’autre fait important est que sur le marché de l’ancien,  nous retrouvons les prix d’il y a 10 ans . Cela signifie qu’aujourd’hui, les vendeurs ne font plus de moins-value ». Même le marché  de la résidence secondaire, paralysé par le durcissement de l’imposition des plus-values, a retrouvé des couleurs.

« Indiscutablement cette année électorale  n’a pas fonctionné comme les autres, bien au contraire ! Vendeurs,  acquéreurs et biens  immobiliers n’ont jamais été aussi nombreux sur le marché  breton. Cette adéquation entre l’offre et la demande entraîne une relative stabilité des prix sur un an. Tous marchés  confondus elle se situe ente 2,5% et 3%. Pour les mois à venir l’activité devrait rester soutenue, si les prix ne s’emballent pas, d’autant qu’on nous annonce pour l’été une stabilisation voire une baisse des taux de crédits immobiliers», conclut Grégoire Mitry (sur la photo en compagnie d’Agnès Lanoé, Nouvelle Présidente du Conseil régional des Notaires)

 

Ce qu’il faut retenir du baromètre établi par les Notaires de Ouest

 

Marché Appartement neufs :

50 m², c’est la surface habitable moyenne

182 000 euros, le prix de vente moyen

En Bretagne, les notaires ont constaté une hausse des ventes de +13,4% sur le 1ere semestre 2017 versus semestre 2016. Les opportunités sont nombreuses notamment dans les grandes agglomérations de Nantes et de Rennes qui concentrent plus de 75% des ventes de la région. Rennes et Nantes concentrent plus de 75% des ventes de la région.

Le très faible rendement des placements financiers contribue à renforcer l’attrait de l’immobilier.

 

 

 

Marché Appartement anciens

L’offre en appartement se concentre dans les grandes villes de lé région : 43% des transactions bretonnes se sont conclues à Brest, Rennes, Nantes.

Les acquéreurs sont majoritairement des investisseurs qui privilégient les 2 ou 3 pièces avec un budget moyen se situant autour de 130.000 € à Nantes, 120.000 € à Rennes et 75.000 € à Brest. La pression de la demande a permis une remontée des prix qui a pu être significative dans certains quartiers prisés, comme : les Hauts Pavés – Saint-Félix, à Nantes, +7.2% soit 2 940 €/m2, le centre reconstruit à Brest +7.8% soit 1560 €/m2, ou Thabor-Saint Hélier à Rennes +7.1% soit 2 780 €/m2.

Dans les autres villes de la région, les volumes des ventes ont également progressé mais les prix restent globalement stables : +0.5% à Saint-Brieuc soit 1 050 €/m2, -1.6% à Quimper soit 1 260 €/m2, -0.1% à Lorient soit 1 460 €/m2. Seule Vannes enregistre une légère hausse : +2.8% soit 2130 €/m2.

 

 

Marché Maisons anciennes 

165 000 €, c’est le prix médian

L’amorce depuis novembre 2016 d’une hausse des taux d’intérêts conjuguée à une légère reprise des prix incitent les candidats à l’accession à passer à l’acte rapidement. Depuis le début de l’année, les notaires constatent que le déséquilibre entre l’offre et la demande s’accentue dans les grandes villes, leurs couronnes immédiates ou sur certaines stations balnéaires et favorise une inflation des prix.

Ainsi, à Nantes le prix médian des maisons a fait un bond de 12% pour s’établir à 325 400 €. 

Dans les autres agglomérations bretonnes, la dynamique est semblable, même si les évolutions sont plus modérées: fortes demandes sur les villes et leur 1ère couronne. Le critère proximité du lieu de vie et de travail est de plus en plus prégnant. Les acquéreurs intègrent également dans leur choix la revente éventuelle du bien.

Sur le littoral, le volume des ventes est en hausse, mais les prix inférieurs à ceux pratiqués avant la crise de 2008. A titre d’exemple le prix médian d’une maison à Carnac s’établit aujourd’hui à 367.000 € contre 465.000 € en 2007, même constat à La Baule 379.000 € en 2017 contre 452.000 € en 2007, Saint-Malo 247.000 € contre 301.000 €, Fouesnant 206.000€ contre 258.000 €,  ou  Pléneuf-Val-André 215.000 € contre 289.057 €.

 

 

 

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