BG INGÉNIERIE, SPÉCIALISTE DES CARTES À PUCE ET D’ÉQUIPEMENTS DE PRODUCTION ET DE TEST

BG Ingénierie ou le génie de la famille

Une expérience de 9 ans a fait de BG Ingénierie, en France comme en Europe, un des leaders pour la fabrication et la fourniture de cartes à puce en petites et moyennes séries ainsi que des équipements pour la réalisation de cartes à puce, tests cartes et tests passeports biométriques. Aujourd’hui, la société affiche un CA de 1,5 million d’euros qui a doublé sur la dernière année.

Photo : De g à d : Guy Besnier, Stéphane Kneip, Joël Besnier, Antoinette Louvel et Nicolas Besnier

Lorsqu’on arrive chez BG Ingénierie à Chateaubourg (35), ce qui frappe d’abord c’est le silence des bureaux où chacun travaille sans stress. Guy Besnier, le père et fondateur, travaille dans la carte à puces depuis 1984 : “j’ai travaillé chez Oberthur jusqu’en 1997 et j’ai ensuite créé une société avec mon ancien patron, raconte-t-il en souriant. Le projet sur lequel je travaillais s’est arrêté sur la volonté du client et c’est à ce moment-là que j’ai choisi de voler de mes propres ailes…” En mai 1999, BG Ingénierie voit le jour. Au début, les fils, trop jeunes, poursuivent leurs études. Joël, l’actuel responsable commercial, est en Angleterre pour un an. Il y restera 5 ans, mais reviendra parfaitement bilingue, après avoir terminé des études en physique appliquée et en hyper-fréquence radar/ satellite. “Quand je suis revenu en France, confie Joël, mon père m’a proposé de participer au Salon Cartes pour relancer les clients étrangers. C’était en novembre 2001.” Le père poursuit : “Au début, je voulais faire des cartes à puce et des petites machines de production de cartes à puce, mais également des machines de tests pour cartes et pour passeports biométriques. J’ai débuté par la carte (carte mémoire, cartes RFID 125 KHz et 13,56 MHz) car celle-ci permet de se faire connaître très rapidement… Pour les machines, je m’y suis mis en 2005-2006, lorsque j’ai commencé à me faire un nom !” Le père et le fils s’accordent à préciser que le but de la société a toujours été de faire de la petite série et de rester indépendant. “On ne s’est pas associé à quelqu’un en particulier, précise Joël, et on travaille avec tout le monde et pour tout le monde.” Le meilleur moyen pour se faire connaître dans le petit milieu de la carte à puces, est de parcourir les salons, mais pas n’importe lesquels…La famille Besnier revient tout juste d’un salon à Prague : “Nous étions les seuls à proposer à la vente des équipements de tests physiques pour ce type de passeports. Ça nous a permis de proposer 2 machines ! Ça s’est très bien passé, poursuit Joël, on a rencontré des personnes des différents gouvernements qui cherchent pour leur pays des petits équipements de test de passeport.” En France, sur ce marché, ils ont un seul concurrent. Les clients potentiels français se comptent sur les doigts de la main, mais c’est un marché international. Ils travaillent avec Atmel, Siemens, Gemalto, Oberthur, Philips, EM Marin, HID… Un des secrets de réussite de BG Ingénierie, c’est “de faire des petites séries de cartes que les gros fabricants peuvent faire difficilement sur leurs grosses machines automatiques”. Joël se sent bien – et ça se voit – dans son métier et dans la société familiale : “J’aime le contact, les échanges, aller à l’étranger…Mon frère Nicolas est responsable de la recherche et du développement. On a chacun nos spécialités.” Nicolas, contrairement à son frère, a fait ses études dans l’optique avant de rejoindre BG Ingénierie. “Il a un diplôme d’ingénieur en informatique et productique de Valenciennes,” glisse le père, avant d’ajouter qu’il ne les a en rien poussés à le rejoindre. “Non, ça s’est fait naturellement, un peu comme la continuité de la vie de famille”, dit Joël. Aujourd’hui, BG Ingénierie totalise un effectif de 7 personnes, travaille à presque 40 % pour l’international et affiche un CA de 1,5 million qui a doublé en 1 an. Les gens heureux n’ont pas d’histoire ou presque…Guy rêve de partir en retraite, de couler des jours tranquilles avec son épouse et de chausser ses “bottes de 7 lieues” pour randonner. Joël aimerait faire un jour du tourisme spatial sur Mars !

? Anny Letestu

BRETAGNE ÉCONOMIQUE • N°189 • OCTOBRE-NOVEMBRE 2008

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