Son alliance en R&D via le groupe UP (Utilities performances) donne à Eau et industrie une envergure internationale

Créé en juillet 1999 par Mathias Welschbillig et Eric Berthet, le cabinet d’études Eau et Industrie (Pluméliau-56), spécialiste de l’ingénierie du cycle de l’eau, a réalisé en 2012, un chiffres d'affaires de 2,9 millions d’euros (15 à 20% à l’export) en hausse de 15%.
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« On ne construit rien, on vend du jus de cervelle, souligne Matthias Welschbillig. Nos missions concernent tout ce qui touche à l’ingénierie de l’eau, en amont et en aval, à savoir autant sur l’eau potable, l’eau industrielle ou l’eau ultra pure qu’ensuite sur ses usages, dans les process avec des démarches d’optimisation ou de réutilisation d’eau. L’aval concerne le retraitement de l’eau ce qu’on appelle chez nous l’épuration. Nos missions vont de 300 euros à 200 000 euros. Elles consistent pour les plus petites à des mesures de pollution, de l’assistance technique pour remettre en service un système, des diagnostics de dysfonctionnement et pour les plus grosses comme celle au Brésil d‘où je reviens à la validation avec le constructeur de toute l’ingénierie d’une station d’épuration. Je vérifie tous les plans de ce qui va être construit et valide que ce qui va être acheté correspond à ce dont le client a besoin. L’investissement de cette station s’élève à 7 millions d’euros ! » Avec 31 collaborateurs répartis sur 3 sites, Pluméliau, le siège social, Orléans et Rennes, les deux gérants comptent parmi leurs clients un grand nombre d’industriels, Danone, Cecab, Yves Rocher mais aussi des collectivités locales, représentant désormais 25% de l’activité. « Depuis 2006, on a développé l’export via nos clients français. Nous sommes présents au Brésil, Mexique, Japon, Irak et nous nous posons la question de recruter un collaborateur en charge de l’international, particulièrement sur l’Amérique du Sud. » En 2006, Eau et Industrie s’est rapproché des cabinets Barrault Recherche (Avrillé-49) et B2 Ingénierie (Beaucouze-49) pour travailler à un programme commun de recherche en partenariat avec l‘Université de Bretagne Sud. Le Groupe UP (Utilities Performance) a ainsi vu le jour. « Ce programme a porté sur « la régénération des solutions de lavages dans les process agro-alimentaires ». Après 7 ans de recherche, nous venons de vendre notre première installation. L’idée de notre green CIP ou NET en Français (nettoyage en place) est de dire qu’au lieu de faire une station d’épuration et donc créer un poste de dépenses, on peut réduire la pollution tout en générant des économies. Avec notre système on peut ainsi gagner jusqu’à 50 % de la pollution d’un site. » L’objectif de Up, 11 millions d’euros de CA et 90 collaborateurs, est de vendre une dizaine d’installations en 2013. « Sur l’ensemble de nos activités, notre carnet de commandes est déjà à + 50% par rapport à l’année dernière et certains chantiers courent jusqu’en 2014 : station d’épuration au Brésil deux autres en Thaïlande pour le groupe Michelin, dossier au Japon sur la réhabilitation de forage, etc… » Des perspectives, on ne peut plus encourageantes.

Bretagne Économique n°219 Février-Mars 2013

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