Germicopa, qui a également renforcé ses positions en Amérique Latine, exporte au départ du port de Brest et, de plus en plus, par conteneurs. Sur 80 000 tonnes de productions, un quart s’écoule entre octobre et décembre en grand export, un quart dans l’Union européenne. L’autre moitié se vend en France, entre février et mai : marché des professionnels (enseignes de grande distribution, 25 000 t), celui des industriels (près de 10 000 t) et le marché du jardin qui cible les particuliers (en recul, 5 000 t environ).
De la betterave à sucre ?
Si la logistique est un point fort, la valeur ajoutée de Germicopa est sa R&D. Créateur variétal, il lui faut une dizaine d’années pour lancer une nouvelle pomme de terre, qui sera adaptée à certains climats, certains modes de consommation et résistante. La Princesse Amandine – qui représente environ 10 000 t de plants en 2016 – c’est Germicopa. La Daisy, développée avec Mc Cain, c’est encore Germicopa.
Son mariage avec le géant mondial de la betterave sucrière et les synergies qu’il permet d’entrevoir pourrait ainsi déboucher sur de nouveaux horizons commerciaux à l’exportation.
* pomme de terre qui était la variété phare de Germicopa et est l’une des plus consommée de France. La protection du Brevet d’obtention végétale pour les semences de pommes de terre dure 30 ans
http://www.germicopa.fr/
Germicopa, 65 salariés, 3 sites de production, 80 000 tonnes/an, chiffre d’affaires : 40 M€/an