A l’occasion du SIA, Michel Morin , Vice-président à l’agriculture à la Région(à d sur la photo) a souligné le dynamisme de l’agriculture et de l’agroalimentaire bretons. « Ces deux secteurs ne vont pas si mal et l’année 2014 a été meilleure que 2013. La libéralisation des marchés et la rapidité accélérée des échanges vont cependant demander de plus en plus d’agilité à tous les niveaux de la filière. La baisse de 15% de l’euro par rapport au $ a eu un effet immédiat sur la compétitivité de nos entreprises (marchés hors Europe) et la demande accrue des pays émergents en produits alimentaires de qualité va obliger les industriels à investir dans des outils de production performants. » Ce que certains, comme, Laïta (présidé par Dominique Chargé au milieu sur la photo), le Groupe Sill, Guyader, Doux ou Locmaria sont en train de réaliser. Pour sa part, Jacques Jaouen, Président de la Chambre régionale d’agriculture bretonne (à g sur la photo), présent aux côtés de la Région, a précisé que l’embargo russe cet été qui a bloqué dans l'UE des millions de litres de lait, n’a pas entraîné de baisse significative de son prix. En 5 ans la production de lait a augmenté de 5% en Bretagne et son prix varie aujourd’hui entre 300 et 340 euros / mille litres. Les sécheresses en Nouvelle Zélande et en Australie, la demande accrue de produits laitiers des Pays émergents, de la Chine notamment et la qualité reconnue de la filière lait en Bretagne devront pallier aux éventuelles tensions engendrées par la fin des quotas au 1er avril. » Il est vrai que la volatilité impliquée par cette dérégulation a été anticipée par les fabricants qui ont opté pour des contrats de couverture afin de lisser hausses et baisses.
